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Domenico ROSSETTI DI VALDALBERO L'avenir de l'Europe (1/2)

Date : 14.09.2016 — Vidéo 0 min. — Audio 59 min.

Les trois premiers objectifs inscrits dans le préambule du Traité de Rome de 1957 méritent d'être relus : établir une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens; assurer le progrès économique et social; et améliorer constamment les conditions de vie et d'emploi. Les chiffres récents sur les inégalités sociales qui s'accentuent et sur les divergences entre territoires de l'Union européenne qui s'accroissent démontrent au mieux un déni de mémoire, au pire, un renversement illégitime des priorités de l'Union.

L’homme extrait aujourd'hui dans le monde près de 70 milliards de tonnes de ressources naturelles (minéraux, biomasse, métaux) des entrailles de la Terre contre 40 en 1980. Avec ses efforts ambitieux de promotion des énergies renouvelables, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de réduction de gaz à effet de serre à l'horizon 2030, l'Europe peut s’enorgueillir de montrer la voie d'une transition durable.

Un avenir respectueux des volontés des Pères fondateurs de l'Europe est possible et souhaitable. Il passe par un renouvellement des piliers de la connaissance (éducation et recherche), une relance de l'innovation tant technologique que sociale et par l'exploitation du développement durable élargi au-delà du vert et du bleu, c'est-à-dire au blanc (secteur de la santé), à l'argenté (opportunités liées au vieillissement) et au rose (femmes).

L'Europe a un grand potentiel à valoriser : son ouverture, sa diversité, ses institutions, sa capacité de collaboration, son aptitude participative ainsi que son équilibre entre respect et exploitation de la nature.

La digitalisation de la société et de l'économie offre une force de co-création et de durabilité que l'Europe unie peut cueillir et faire utilement fructifier en se rapprochant de ses objectifs fondateurs qui sont d'une actualité percutante.

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