Nous poursuivons notre parcours médico-légal et anthropologique, en détaillant les applications de l'étude des indispensables collections anthropologiques.

L'état de préservation du matériel anthropologique varie en fonction de facteurs naturels (climat, acidité du sol, etc.) et culturels (mode d'inhumation et traitement des cadavres comme l'embaumement ou la crémation). Cet état conditionne la manière dont l' étude des vestiges humains sera menée. Ainsi, les méthodes d'investigation diffèrent selon qu'on est en présence de restes momifiés, squelettiques ou incinérés. Une méthodologie adaptée à chaque type de restes permet d'obtenir un maximum d'informations concernant la personne décédée (sexe, âge au décès, pathologies, etc.).

De la même manière, l'étude de la croissance au fil des siècles est passionnante et permet de comprendre l'évolution de la biologie moderne.

Enfin, une application toute particulière de la médecine légale et de l'anthropologie se retrouve sur le terrain des catastrophes, que ce soient des catastrophes liées au transport, aux activités génocidaires ou équivalentes, ou lors de catastrophes naturelles.

C’est donc par cette vision très large de l’anthropologie tant médico-légale que physique que nous poursuivrons ce cycle de conférences.