Le général Henri-Alexis Brialmont (1821-1903) compte parmi les plus brillants et féconds ingénieurs militaires d’Europe Occidentale et probablement le plus renommé de la seconde moitié du XIXe siècle, surnommé le Vauban belge.

Outre son œuvre de théoricien de la fortification et de constructeur des positions fortifiées d'Anvers, Liège et Namur, cet officier du génie s’est intéressé à tous les domaines de l’armée (garde civique, artillerie, cavalerie, infanterie, marine, service personnel), a écrit sur l’économie, la politique et les colonies, il a également fait œuvre d'historien.

Deux aspects seront abordés : d’une part, son histoire de Wellington qui place Brialmont au sein des bons historiens militaires du XIXe siècle et montre l’ampleur de ses vues, d’autre part ses travaux d’ingénierie militaire utilisant les nouveaux matériaux que sont le béton et l’acier et qui, par la publication de ses traités, marque de son influence la fortification de la seconde moitié du XIXe siècle non seulement en Europe, mais également en Amérique du Nord et en Asie.