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Danielle LEENAERTS Bruxelles et ses photographes pionniers, des années 1850 à 1880. Les développements parallèles d’une capitale et d’un nouveau moyen de représentation

Date : 27.09.2011 — Audio 101 min.

Nous aborderons les développements, d’une part, de l’urbanisme bruxellois, d’autre part, de ce nouveau moyen de représentation qu’est la photographie.

Au centre du premier se trouve la politique de modernisation menée par le bourgmestre Anspach entre 1863 et 1879.

Dans le même temps, nous verrons que la photographie devient l’outil de campagnes systématiques prenant la ville pour objet, ce que nous constaterons dans les démarches respectives de Guillaume Claine et d’Edmond Fierlants.

Consacré aux travaux d’assainissement de la Senne en 1867, l’album des frères Ghémar, portraitistes réputés, livre une vision à la fois personnelle et romantique des abords de la rivière, en même temps qu’un témoignage de premier plan d’un aspect révolu du paysage bruxellois, à savoir : la présence d’un cours d’eau traversant Bruxelles.

Liées à cet important chantier, les images de Jean-Théodore Kämpfe répondent pour leur part à une démarche beaucoup plus rigoureuse, qui est celle de l’inventaire.

Les constructions monumentales de l’architecte Joseph Poelart que sont la Colonne du Congrès et le Palais de Justice trouvent dans les photographies de Gilbert Radoux et Joseph Mascré de précieux relais.

L’amateur Louis Pierre Théophile Dubois de Nehaut développe quant à lui une oeuvre où se déploie la vision du flâneur.

Nous conclurons par la prise en compte d’une production à la fois singulière et populaire de la ville au travers de la stéréoscopie, vision en relief fournie par cette technique qui connaîtra un grand succès dans la seconde moitié du 19e siècle, représentée à Bruxelles par le studio des frères Brand.

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