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Émile BIÉMONT Des cadrans solaires aux horloges à quartz

Date : 04.03.2014 — Audio 89 min.

La découpe temporelle, souvent tributaire d’un temps cyclique associé aux rythmes naturels, assure à la vie sa continuité mais génère aussi quelquefois ses ruptures. Depuis toujours, le rythme circannuel lié à la révolution de notre planète autour du Soleil, la séquence des mois synodiques et le cycle circadien associé à la rotation terrestre nous sont imposés par la Nature.

Suite aux progrès réalisés dans la connaissance du mouvement des astres, des corrections de plus en plus raffinées, issues de l’astronomie, ont été apportées aux modes de découpe de l’année, mais aussi de la journée, scandés initialement par les gnomons et les cadrans solaires. Plus récemment, la physique nous a imposé le temps de l'atome et des molécules. Depuis le « temps des dieux », cyclique et peu précis de l'Antiquité, jusqu'au « temps des codes », linéaire et caractérisé par une précision stupéfiante, de l'époque contemporaine, de multiples instruments de découpe du temps ont été développés. Cette maturation progressive de l'instrumentation a connu de multiples péripéties et de nombreuses hésitations.

Nous nous efforcerons, dans le cadre de ce cours, de retracer cette longue évolution dans la quête d'une précision croissante. Certains instruments de mesure du temps seront passés en revue depuis les gnomons et clepsydres de l'Antiquité jusqu'aux montres à quartz et aux horloges atomiques qui nous sont désormais familières à l'âge de l'information. On expliquera les principes fondamentaux de physique classique et de physique quantique sur lesquels est fondé le fonctionnement des horloges ultraprécises modernes.

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