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André DUMONT Économiser le temps et la puissance des émetteurs : les mémoires révolutionnent les réseaux

Date : 27.02.2013 — Audio 90 min.

A partir des principes de base des communications électroniques - le spatial servant de fil rouge - les exposés invitent à une réflexion sur la façon dont les humains ont communiqué au cours de l’histoire.

Une information n’a de valeur que si elle diminue une incertitude, concept relatif dépendant du sujet et du temps. Si le canal de transmission est étroit ou coûteux, on met à profit la connaissance a priori du destinataire. L’histoire des communications est une alternance entre capacités de mémoire et performances des transmissions. Plus courte est la durée du message, plus grand est l’espace de fréquences qu’il occupe. Le canal de transmission offre une durée et un débit. Si l’un ou l’autre est insuffisant, chaque message devra porter plus d’information, ce qui le rend plus fragile.

Les fonctions analytiques, déterministes, ne peuvent porter d’information. On analyse les messages « éphémères » en les décomposant en fonctions élémentaires : représentation fréquentielle, ou « spectre » ou temporelle. Aucun récepteur n’est étanche aux perturbations du monde extérieur, et génère lui-même un « bruit » provenant de l’agitation thermique interne. Il doit « filtrer » le message. Il doit connaître autant que faire se peut ses caractéristiques : au moins, les portions de temps et de spectre utilisés au mieux, tenir en mémoire le « dictionnaire » des messages possibles, calculer la corrélation entre le signal reçu et les formes en mémoire, décider la plus vraisemblablement émise. Le cerveau humain utilise depuis toujours cette faculté…

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