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Catherine BOUKO Historiographie du spectacle vivant. Nouveaux regards (1/2)

Date : 17.04.2012 — Audio 54 min.

Créée pour le festival d’Avignon de 1976, Einstein on the beach de Philip Glass et Robert Wilson est toujours considérée comme une œuvre spectaculaire majeure du 20e siècle. Sa reprise en 2012 constitue un événement de premier ordre, attendu par de nombreux spectateurs. Cet événement-phare n’est pas isolé : en Belgique, nous avons notamment pu assister en 2010 à la reprise du célèbre Mysteries and smaller pieces du Living Theater. Alors que de telles créations ont marqué leur temps par leur subversion grandiose des codes spectaculaires de l’époque, comment peuvent-elles toucher le public d’aujourd’hui, dorénavant habitué à de telles formes « postdramatiques » ? Si le caractère subversif n’apparaît plus pour ce public de 2e génération, qu’en est-il pour les performeurs actuels, désormais formés aux codes postdramatiques dans les écoles d’art ? La créativité révolutionnaire aurait-elle laissé la place à une expertise conceptuelle et technique élevée ? Quels sont les enjeux esthétiques de telles reprises ?

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