Des troubles du spectre de l’autisme (TSA) affectent 1 % de la population humaine. 3 symptômes déficitaires : (i) interactions sociales ; (ii) communication ; (iii) restriction du répertoire comportemental. 2/3 présentent un déficit intellectuel. La plupart ont des signes positifs spécifiques, leur permettant parfois des contributions très importantes.

Les colonnes de neurones sont différentes dans les cas où cela a été étudié. Concordance des jumeaux homozygotes : 80% ; héritabilité : 0,8. 10% de TSA porteurs d’anomalies génétiques dès maintenant décelables. Cette robuste composante génétique ne diminue pas l’importance des interactions, des stimulations, de l’éducation, des thérapeutiques comportementales et développementales et de l’épanouissement affectif.
Recommandations convergentes de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’ Agence Nationale de l’Évaluation et de la Qualité des Établissements et Services Sociaux et Médico-sociaux (ANESM), FR, du National Institute for Health and Care Excellence (NICE), R-U, et du Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE), BE.

Tout enfant avec TSA doit bénéficier d’un projet personnalisé, pluriprofessionnel, d’interventions globales et coordonnées : communication et langage, interactions sociales, émotions et comportements, fonctions sensorielles et motrices, autonomie quotidienne. Multiples méthodes dont Denver, TEACCH, Echange et Développement, Magerotte, autres et variantes. L’attention portée à la place et à la singularité de la famille et de l’enfant dans l’accompagnement est essentielle.
Les résultats les plus significatifs des recherches parus en 2013 et en 2014 seront aussi résumés lors du cours au Collège Belgique, en particulier dans les domaines de la neuropharmacologie, de la neuropsychologie, de l’éducation et de la santé publique. Une étude comparative des modèles de prise en charge en Belgique, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse terminera le cours.