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Benoit RONDELET La modulation du « dialogue cœur-poumons » dans la mort cérébrale

Date : 24.01.2023 — Vidéo 87 min.



Depuis les premiers succès obtenus au début des années quatre-vingt, la transplantation pulmonaire s’est progressivement imposée comme une option thérapeutique dans le traitement des affections respiratoires et vasculaires pulmonaires terminales.

Si le nombre de transplantations réalisées en Belgique est important, il reste encore insuffisant au regard des besoins exprimés au travers des inscriptions et des décès en liste d’attente.
Une meilleure adéquation entre le nombre des donneurs et celui des receveurs suppose une optimisation dans la réanimation des donneurs.
Les poumons des donneurs sont soumis à plusieurs mécanismes préjudiciables au cours du processus de mort cérébrale/don d'organes (tels que la pneumonie acquise par ventilateur, l'œdème pulmonaire neurogène et hydrostatique, …). Ainsi, il n'est pas surprenant que la majorité des poumons des donneurs ne soient pas utilisés pour la transplantation ; seuls 20% des poumons de donneurs sont greffés.

En clinique, la variabilité des conditions liées à la mort cérébrale résulte en une discordance des résultats et conclusions observés ; pour ces raisons, les modèles expérimentaux sont un moyen fiable pour étudier ces phénomènes.
Au sein de notre laboratoire, nous avons développé un modèle de mort cérébrale qui mimique la situation clinique ; nous avons testé l’hypothèse que le contrôle de l’inflammation ou la modulation de l’immunité innée pouvait améliorer la qualité des greffons offerts pour les transplantations thoraciques.

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