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Ernest MUND Le déclin du nucléaire en Europe occidentale est-il inexorable ?

Date : 28.03.2019 — Audio 59 min.

Fukushima-Daiichi a durablement endommagé la confiance du public dans la technologie nucléaire. Plusieurs pays européens (Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne) fermeront leurs centrales à brève échéance. S’il est vrai que d’autres (Grande Bretagne et Europe de l’Est) ont des projets de capacités nucléaires nouvelles, la tendance générale est au déclin. Malgré une sûreté  inégalée dans le monde industriel, la technologie actuelle présente d’incontestables faiblesses : accidents, déchets, utilisations militaires. Mais aussi : taille excessive des installations, longs délais de construction, incertitude de coûts, etc… Aucun de ces inconvénients n’est irrémédiable. Un nucléaire nouveau, exempt de ces défauts, est en gestation, fruit d’une R&D en profondeur dont les deux axes principaux sont : les petits réacteurs modulaires (SMR) et Génération-IV. Ces installations, dont la mise en service devrait débuter aux alentours de 2030, permettront-elles au nucléaire de faire prévaloir ses qualités intrinsèques de source abondante d’énergie exempte de C02 pour la production d’électricité et de chaleur industrielle ? C’est la question essentielle à laquelle l’exposé tentera de répondre après avoir mis en exergue les points forts du nucléaire nouveau par rapport au nucléaire existant.

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