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Françoise MEUNIER Les défis de la recherche clinique en cancérologie : perspective européenne

Date : 19.03.2013 — Audio 84 min.

Chaque année, 3 600 000 citoyens européens ont à faire face au diagnostic du cancer dont 60 000 nouveaux cas en Belgique.

Environ 55 % de malades sont guéris mais de nombreux progrès thérapeutiques sont à prévoir. L’évaluation de nouveaux traitements ne peut se faire sans une recherche clinique de qualité mais l’expérimentation humaine est complexe.

Il faut distinguer deux types d’études cliniques : celles visant à enregistrer et commercialiser une nouvelle molécule et celles dites de « stratégie thérapeutique » évaluant la combinaison de diverses modalités de traitement (radiothérapie – chirurgie).

Au cours des dernières années, l’identification des altérations génétiques responsables des cancers ouvrent la voie à des traitements individualisés, personnalisés ou ciblés.

Seule une coopération européenne doit permettre d’identifier rapidement les groupes de patients dont les tumeurs ont les mêmes caractéristiques moléculaires.

Depuis des décennies, la Belgique est un pays à la pointe des recherches cliniques notamment en cancérologie. L’Europe doit maintenir son rôle de pionnier et ainsi promouvoir des carrières scientifiques de haut niveau pour les cliniciens afin d’ éviter la fuite des cerveaux vers des pays où la recherche est mieux financée.

L’EORTC participe activement à ces progrès. Il s’agit d’ une organisation internationale sous la loi belge créée en 1962. C’est le seul organisme qui effectue des études cliniques en cancérologie au niveau européen pour tous les types de cancers grâce à un réseau de 300 hôpitaux universitaires dans 32 pays, et sans but commercial.

Plus de 5000 malades dont (600 belges) participent chaque année aux études cliniques de l’EORTC.

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