Aller au contenu

André ALLARD Les problèmes de la vie quotidienne dans l'enseignement de l'arithmétique et de l'algèbre du XVᵉ au XVIIᵉ siècle

Date : 13.03.2013 — Audio 102 min.

Le Liber abaci de Léonard de Pise ( Fibonacci ) écrit en latin en 1202 et révisé en 1228 aurait pu rester une œuvre savante destinée à un public restreint. Elle suscita au contraire un intérêt croissant que montre bien, fait exceptionnel, une traduction très rapide en italien. 

L'algèbre naissait, connue de Fibonacci par ses contacts directs avec la science arabe et les traductions du 12e siècle. Il réussit à allier la science ancienne traditionnelle, issue de Boèce et d'Alcuin, parfois plus lointainement encore, à un savoir qui devait se révéler très audacieux pour son temps ( notamment par l'emploi étendu des deux formes d'elchatayn, la technique de la « fausse position » ).

Il convient de recenser et d'analyser à la lumière d'une science nouvelle inaugurée au début du 13e siècle le parti qu'en tirèrent les nombreux ouvrages, surtout en italien et en allemand, qui constituèrent, de pair avec l'usage traditionnel de l'abaque à jetons à la manière de Gerbert d'Aurillac, le support de l'enseignement des mathématiques jusqu'au 17e siècle, sinon plus tard encore pour la résolution de problèmes imagés, empruntés à la vie quotidienne ou issus de l'imagination fertile des maîtres et parfois truculents…

Les plus récents