Michel MOLITOR Mai 1968, la naissance de l’UCL
Date : 22.11.2018 — Vidéo 32 min.
L’évocation de Mai 68 renvoie le plus souvent aux événements qui se sont déroulés dans les universités en France et dans le monde du travail, qui débouchent sur les accords de Grenelle. Pourtant, il serait erroné de ramener « Mai 68 » au seul prisme français. La fin de la décennie soixante témoigne de nombreux changements et de plusieurs ruptures en Europe et aux États-Unis.
Il n’en va pas différemment en Belgique. Un puissant mouvement étudiant se donne à voir à l’Université catholique de Louvain autour du Walen buiten, et pour une partie de ce mouvement social, de la solidarité avec le Tiers-monde et la Chine maoïste. À l’Université libre de Bruxelles, «l’assemblée libre» frappe les imaginations et débouche sur la première structure participative d’une université belge. De la même manière, la société belge est secouée par les revendications féministes dans le monde du travail et sur les questions de société. Et des premiers mouvements sociaux en marge, voire contre les structures syndicales, voient le jour.
Le colloque Belgique. An 68 entend revenir sur ces événements importants. La contestation dans les universités est surtout associée au Walen buiten et au dédoublement linguistique des universités de Leuven et de Bruxelles, qui en résulte. Mais il reviendra aussi sur les autres facettes du mouvement étudiant. De la même manière, il traitera de l’émergence de nouvelles revendications et formes d’engagement féministes en faisant le lien avec d’autres mouvements visant à la reconnaissance de groupes minorisés, notamment les travailleurs migrants dans les entreprises.
Cycles | Belgique. An 68 |
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Discipline | Histoire et littérature |
Partenaires | Académie royale de Belgique, Collège Belgique |