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André DUMONT Pourquoi le citoyen a peur

Date : 25.03.2015 — Audio 64 min.

1. Pourquoi le citoyen a peur.

Il n’y a plus d’idéologies auxquelles souscrire en bloc.

Il constate que ses gouvernants ne maîtrisent pas l’avenir :
- Les intermédiaires financiers restent incontrôlables.
- La gestion des projets publics se fait au jour le jour et de façon chaotique.
- L’inquiétude conduit au « chacun pour soi ».
- La compétitivité des entreprises menace la sécurité sociale.

Il souscrit aux recommandations des cénacles environnementaux, mais ne voit absolument pas comment ses gouvernants vont organiser toutes les étapes à parcourir.

La culture d’aujourd’hui n’apprend plus à prendre son avenir en mains :
- On n’étudie plus un itinéraire : on écoute son GPS à chaque carrefour.
- Les portables incitent à l’absence de planification, l’information est disponible partout. Et l’industrie de l’IT encourage l’addiction.
- L’enseignement de l’histoire se réduit à des flashs.

L’enseignement ne prépare plus les jeunes à une vie consciente et libre ; il se livre à une course perdue d’avance pour « coller » aux dernières modes technologiques

2. Comment l’Europe doit lui redonner confiance.

L’Europe doit proposer des projets crédibles, prenant en compte toutes les étapes à parcourir. C’est la condition pour remobiliser ses citoyens vers les objectifs du futur.

Dans le passé (Ariane, le TGV) l’Etat a financé les grands projets - solution exclue aujourd’hui. L’Europe doit montrer comment le faire aujourd’hui grâce à des capitaux privés, rigueur oblige.

On modélisera l’un des « Grands réseaux transeuropéens » restés lettre morte : risque, interactions avec la société, réglementations, rentabilité, opportunités de politique industrielle.

On identifiera les conflits entre cette approche et l’idéologie mondialisée actuelle..

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