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Domenico ROSSETTI DI VALDALBERO La prospective : défis, limites et résultats

Date : 05.04.2011 — Audio 60 min.

Si les grandes tendances, tensions et transitions du monde et de l’Europe de demain peuvent être imaginées, projetées et esquissées, l’imprévisible reste de mise. Les crises économiques, les bouleversements politiques, les comportements sociaux et les développements technologiques sont là pour le démontrer.

Mais anticiper, prévoir et évaluer afin d’inspirer de nouvelles politiques, fournir les bases scientifiques aux décisions et façonner l’avenir sont les objectifs clés de la prospective. Qu’elle soit qualitative ou quantitative, visionnaire ou basée sur des modèles, participative ou orientée sur des problématiques techno-économiques, la prospective essaie de scénariser et de représenter la réalité de demain. 

Les enjeux qu’elle couvre touche aux grands défis sociétaux : de la globalisation au changement climatique, du vieillissement de la population au flux migratoires, de la compétition internationale à la pauvreté urbaine.

La prospective répond aussi à des demandes précises : quels objectifs stratégiques pour l’Union européenne en 2020, quels targets en termes de réduction de gaz à effet de serre, quid de la sécurité énergétique pour l’Union européenne dans vingt ans ?

L’enchevêtrement des enjeux, la complexité des notions et les interdépendances croissantes (cf. énergie-environnement-transport-usage des sols ; « confiance », « marché », « innovation », « connaissance », « transparence ») font de la prospective une science aussi imparfaite que nécessaire.

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