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Jean-Michel DELIRE Quelques étapes remarquables de la science dans l'Inde ancienne : astronomie et mathématiques

Date : 18.09.2013 — Audio 81 min.

L’Inde et la Chine - plus du tiers de la population mondiale - constituent depuis de nombreux siècles les deux pôles d’attraction majeurs en Asie. L’Inde cependant fait aujourd’hui moins parler d’elle. Tout en exerçant sa séduction sur de nombreux Européens, elle est trahie par des images simplistes ou quelque peu irréelles. 

Trois séances pour explorer des facettes moins connues et riches en contrastes : 

Divers milieux indiens mettent en exergue la longévité : le brahmane fait l’éloge de la liqueur d’immortalité, le yogin préserve sa santé par des techniques corporelles et respiratoires, l’âyurveda se développe comme un système de médecine en vue de la longévité, et l’alchimie est l’art de la transmutation du corps en un corps divin. Mais comment situer cette quête de longévité au regard de l’idéal de délivrance du cycle des existences ? Quels sont les objectifs du médecin et de l’alchimiste ? 

Le pays des maharajas et des yogins aurait-il une tradition scientifique ? Depuis une haute antiquité, les Indiens ont développé leurs propres pratiques et savoirs, en particulier en astronomie et en mathématiques : orientation des artères des villes de l’Indus, formes et tailles des autels du rituel védique, système décimal positionnel, résolution des équations indéterminées, construction de grands observatoires et amélioration des calculs de position des planètes. 

Le bouddhisme, dit-on, serait né de l’hindouisme, du brahmanisme ancien. Il en serait un mouvement réformateur, un rameau divergent, ou encore une hérésie. Si l’on se rappelle qu’ils ont cohabité au long de quinze siècles ( avant l’extinction du bouddhisme indien ), on peut affirmer qu’ils se sont engendrés mutuellement. Sans leur longue confrontation, traversée d’intenses débats, ni l’hindouisme ni le bouddhisme ne seraient ce qu’ils sont aujourd’hui devenus. 

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