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Corentin DE SALLE Questionnement critique des présupposés philosophiques et économiques du développement durable

Date : 03.05.2012 — Audio 103 min.

Le «développement durable» est actuellement le paradigme dominant de l’écologie. Depuis 1992, date de sa consécration à la Conférence de Rio, son champ d’influence n’a cessé de s’accroître. Il fait désormais l’objet d’un consensus largement partagé dans le milieu intellectuel et le milieu associatif. Il est abondamment relayé dans les medias et inspire le programme et l’action des différents partis démocratiques en Belgique. Il sert de référent à un grand nombre de politiques menées à tous les niveaux (de l’échelon communal à l’échelon européen) et dans presque tous les domaines (environnement, énergie, transport, urbanisme, économie, industrie, commerce, matières premières, etc.). Il est porteur de valeurs fortes qui sont désormais véhiculées par l’administration et auxquelles on sensibilise les enfants dans les écoles. C’est devenu une idéologie au sens plein et entier du terme.

Cette série de leçons ambitionne trois choses. Premièrement, questionner les présupposés philosophiques et économiques de ce paradigme. Deuxièmement, réfléchir à un autre cadre conceptuel qui permettrait réellement de concilier de manière responsable le respect de l’environnement et l’impératif éthique de faire subsister et d’améliorer la condition des déshérités actuels et des générations futures. Ce paradigme, c’est l’écologie de marché. Troisièmement, réfléchir à une éthique environnementale du progrès.

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