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Geneviève SCHAMPS Télémédecine, une utopie futuriste ou un moyen réaliste d'accès à une équité des soins ? (3/3)

Date : 15.10.2013 — Audio 28 min.

A l’occasion de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, le Professeur Roger France a constitué un réseau informatique destiné à régler plusieurs problèmes liés à la contamination radioactive. Il ne manquera pas d’aborder cette question en envisageant l’accès à l’information médicale et la possibilité de soigner à distance les victimes contaminées.
La télémédecine vise à pratiquer la médecine à distance à l’aide des technologies de l’information et de la télécommunication. Elle permet de rétablir l’attrait des zones rurales désertées par les médecins généralistes en les mettant en contact direct avec des centres spécialisés éloignés, en leur fournissant une interprétation d’images anatomopathologiques ou radiologiques et des moyens de traiter leurs malades sans délais, en partenariat avec les meilleurs spécialistes du monde. Elle va jusqu’à procéder à des interventions chirurgicales à distance. Il y a aussi des applications de télésurveillance de maladies chroniques, d’insuffisants rénaux, cardiaques ou pulmonaires, de soins infirmiers, de télépharmacie, télérevalidation, etc…
La télémédecine en est au stade des expériences pilotes. Faut-il la considérer comme une utopie (une chimère) ou comme un prélude à une mondialisation de l’équité de l’accès de tout citoyen aux meilleurs spécialistes des soins de santé ? L’Europe saura-t-elle utiliser ses compétences et les faire financer par les pays émergents ?

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