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Jean JAUNIAUX Le roman, instrument idéal de compréhension de l'Histoire ?

Date : 26.09.2017 — Vidéo 62 min. — Audio 62 min.

Parmi de multiples fonctions dont elle est dotée, la littérature romanesque exerce celle, première sans doute, de raconter des histoires. Partant de ce postulat, on pourrait s’interroger sur l’apport particulier de la fiction romanesque dans la compréhension de l’Histoire avec un grand H. Lorsqu’il aborde les événements historiques dans lesquels il inscrit ses personnages et l’action de son récit, le romancier porte un regard particulier sur l’Histoire. Il choisit d’en montrer ce qui a touché les protagonistes de son récit. Par ricochet, il permet au lecteur de vivre l'expérience de devenir le témoin sensible d’événements qui se sont déroulés dans à des époques révolues ou dans des espaces lointains.

Quels sont les outils d’investigation dont dispose le romancier qui rendent son approche de l’Histoire si différente de celle de l’historien ou du journaliste ? Est-ce une plus grande liberté qu’il s’accorde au titre de l’art opposé à l’exigence et la rigueur de la science ? Est-ce la vision intime à laquelle il a et donne accès en adoptant le point de vue individuel plutôt que le recul d’un grand angulaire qui embrasse tout, mais ne vit rien ? Est-ce qu’il puise dans le cœur du lecteur davantage d’empathie qu’il n’y donne de connaissance ?

Le cours-conférence sera agrémenté de quelques extraits d'entretiens enregistrés avec des romanciers comme Pierre Lemaître ("Au-revoir là-haut"), Françoise Houdard ("Les profonds chemins") Philippe Jaenada ("Petite femelle", Jean-Pierre Orban ("Vera"), Didier Decoin ("Est-ce ainsi que les femmes meurent?"), Gérard de Cortanze ("Les amants de Coyoacan"), Jacques De Decker ("Le ventre de la baleine" ), Mazarine Pingeot ("Pour mémoire" ), Patrick Mc Guinness ("Les cent derniers jours" ), Jean-Daniel Baltassat ("Le divan de Staline") etc.

Ceux-ci seront en quelque sorte les invités sonores du conférencier.

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